T'as des aiguilles dans l'coeur, j'ai des boutons dans les yeux. Devant le métro, dans le bus de ville, derrière la cloison qui nous sépare. Et crier, m'éventrer, m'déchirer l'âme à te lancer : "Tu m'manques pas. Tu m'manques plus. Tu m'manques plus ..."
Et dire qu'avant on les appercevait pas, ces petites écorchures. Et dire qu'avant elle était si belle, dans sa putain de robe en dentelle. Elle va rester là, dans le jardin, à s'éventrer l'âme sur les dalles. Pour sûre qu'elle finira asphalte, rongée par les insectes, détruite par les clopes qu'elle porte à la bouche.
Et dans l'jardin faites taire l'échos, qui renvoi en pleine face "Tu m'manques pas. Tu m'manques plus. Tu m'manques plus..."
11.
Le monde se décourage, se victimise. Et dans l'histoire, j'attends toujours mon café serré, les yeux à l'abris, à l'intérieur du "splash coffee", les bouts d'ficelles sur le palier. De l'ambition, je veux de l'ambition. Tout part à l'arrière de ces bribes de mots qui m'exaspérent. Dans le métro j'en croise des dizaines qui vulgarisent leur vie à coup d'articles sur facebook. Le nouvel opium du peuple. C'est l'air de la dégénerescence. Big brother is watching us, en toute impunité. Il n'y a plus de vie, il n'y a plus de partage, il n'y a plus rien. Le monde meurt, lentement, à force de stagner devant son ordinateur. Agonisant, les survivants s'affalent sur leur canapé, la pub se chargera de faire le reste...
Stan ne me croit pas. Shirley ne m'écoute plus.
Devant mon café, l'important n'importe plus, quand tout fout le camp.
Et dire qu'avant on les appercevait pas, ces petites écorchures. Et dire qu'avant elle était si belle, dans sa putain de robe en dentelle. Elle va rester là, dans le jardin, à s'éventrer l'âme sur les dalles. Pour sûre qu'elle finira asphalte, rongée par les insectes, détruite par les clopes qu'elle porte à la bouche.
Et dans l'jardin faites taire l'échos, qui renvoi en pleine face "Tu m'manques pas. Tu m'manques plus. Tu m'manques plus..."
11.
Le monde se décourage, se victimise. Et dans l'histoire, j'attends toujours mon café serré, les yeux à l'abris, à l'intérieur du "splash coffee", les bouts d'ficelles sur le palier. De l'ambition, je veux de l'ambition. Tout part à l'arrière de ces bribes de mots qui m'exaspérent. Dans le métro j'en croise des dizaines qui vulgarisent leur vie à coup d'articles sur facebook. Le nouvel opium du peuple. C'est l'air de la dégénerescence. Big brother is watching us, en toute impunité. Il n'y a plus de vie, il n'y a plus de partage, il n'y a plus rien. Le monde meurt, lentement, à force de stagner devant son ordinateur. Agonisant, les survivants s'affalent sur leur canapé, la pub se chargera de faire le reste...
Stan ne me croit pas. Shirley ne m'écoute plus.
Devant mon café, l'important n'importe plus, quand tout fout le camp.